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Le développement de médicaments et de tests diagnostiques pour le traitement et la détection d'infections aux E. coli nécessite de réaliser des études sur des échantillons biologiques provenant de patients atteints d'une infection aux E. coli.
Petit tour d'horizon des différentes maladies infectieuses causées par une infection à E. coli et de la manière dont le service proposé par Labtoo contribue à accélérer les projets de R&D de l'industrie pharmaceutique.
Vous recherchez des échantillons biologiques de patients atteints d'une infection aux Escherichia Coli ?
Escherichia coli (E. coli) est une bactérie à Gram négatif faisant partie de la flore intestinale des humains et des animaux homéothermes. La majorité des souches d'E. coli sont commensales et contribuent aux processus de digestion. Cependant, certaines souches pathogènes peuvent engendrer des maladies telles que des gastro-entérites ou des infections urinaires, potentiellement dangereuses pour certaines.
Les E. coli pathogènes sont généralement classifiés en différentes catégories, parmi lesquelles les plus remarquables incluent :
Ces souches, parmi les plus répandues, sécrètent une toxine Shiga associée à des pathologies telles que la diarrhée sanglante et le syndrome hémolytique et urémique (SHU), caractérisé par une hémolyse des globules rouges et une insuffisance rénale.
Elles sont associées à des cas de diarrhée, notamment chez les nourrissons et les jeunes enfants. Ils adhèrent aux cellules épithéliales intestinales et provoquent leur effacement, ce qui entraîne des lésions et altère la fonction barrière de l'intestin
Ces souches ont la capacité d'envahir les cellules de la paroi intestinale, provoquant des symptômes similaires à ceux de la dysenterie bacillaire, tels que des douleurs abdominales sévères, une diarrhée sanglante et de la fièvre.
Les EAEC utilisent un mécanisme d'agrégation pour coloniser la muqueuse intestinale. Ils forment des biofilms sur la surface des cellules épithéliales intestinales, ce qui les aide à adhérer et à se multiplier, contribuant ainsi à la persistance de l'infection.
Types d'E. coli pathogènes | Symptômes caractéristiques | Populations les plus touchées |
---|---|---|
EHEC (Escherichia coli entérohémorragique) | Diarrhée sanglante, syndrome hémolytique et urémique (SHU) | Enfants, personnes âgées, adultes |
ETEC (Escherichia coli entérotoxinogène) | Diarrhée aqueuse, crampes abdominales, vomissements | Voyageurs, enfants dans les régions en développement |
EPEC (Escherichia coli entéropathogène) | Diarrhée, déshydratation, douleurs abdominales | Nourrissons, jeunes enfants |
EIEC (Escherichia coli entéroinvasif) | Diarrhée sanglante, douleurs abdominales, fièvre | Tous les âges, particulièrement dans les régions à ressources limitées |
EAEC (Escherichia coli entéro-aggrégatif) | Diarrhée persistante, douleurs abdominales, déshydratation | Enfants, personnes immunodéprimées |
La transmission de ces souches pathogènes d'E. coli se produit souvent par la consommation d'aliments ou d'eau contaminés, le contact avec des animaux infectés ou des personnes malades, ainsi que d'autres voies de transmission fécale-orale. Les infections à E. coli pathogènes peuvent varier en gravité, allant de formes bénignes de diarrhée à des maladies potentiellement mortelles, en particulier chez les individus vulnérables tels que les personnes âgées, les nourrissons et les immunodéprimés.
Labtoo vous assiste dans vos recherches d'échantillons biologiques de patients atteints d'une infection à E. coli. Notre équipe se charge du projet de transfert de matériel biologique du début à la livraison des échantillons.
Dans le contexte d'une infection urinaire causée par Escherichia coli, un échantillon d'urine est recueilli pour réaliser un examen cytobactériologique des urines (ECBU) en vue de confirmer la présence de l'agent pathogène. Ces échantillons peuvent être ultérieurement conservés dans des conditions appropriées en vue de projets de recherche futurs.
Dans les cas d'infection à Escherichia coli, la collecte d'échantillons fécaux est cruciale pour identifier l'agent pathogène. Les selles prélevées permettent de confirmer la présence de l'E. coli pathogène, facilitant ainsi le diagnostic et l'éventuelle prise en charge médicale. Ces échantillons peuvent également être conservés pour des recherches ultérieures.
D'autres types de prélèvements tels que des écouvillons rectaux ou génitaux sont aussi fréquemment utilisés dans la recherche sur les maladies d'origine infectieuse.
Notre service identifie les sites cliniques capables de préparer et de transférer une collection d'échantillons pour un projet donné.
Demandez à notre équipe de discuter de votre projet.
Les symptômes associés à une infection par des Escherichia coli pathogènes présentent des similitudes à travers les différentes catégories.
Des douleurs abdominales
Symptôme fréquent, souvent sévère et localisé.
Diarrhée
Avec des cas parfois présentant des saignements, en particulier dans les infections causées par des souches entérohémorragiques (EHEC).
Vomissements
Egalement courants, souvent accompagnés d'une sensation de malaise général.
Fièvre
Indiquant une réponse inflammatoire systémique à l'infection.
Sang dans les urines
Souvent accompagnée de douleur lors de la miction et d'une forte odeur.
Ces symptômes peuvent varier en fonction de la gravité de l'infection et de la souche spécifique d'E. coli impliquée. Par exemple, les infections à EHEC sont souvent associées à une diarrhée sanglante plus sévère, tandis que les souches ETEC sont généralement caractérisées par une diarrhée aqueuse et des crampes abdominales
Le diagnostic de la présence d'Escherichia coli (E. coli) est réalisé soit par coproculture, c'est à dire une culture bactérienne à partir d'échantillons de selles du patient. Soit par analyse d'urine lorsque l'infection est urinaire.
Étant donné la diversité des souches d'E. coli, plusieurs tests peuvent être mis en œuvre pour déterminer leur type spécifique :
Cette protéine spécifique des souches entérohémorragiques (EHEC) peut être détectée pour confirmer la présence de cette souche particulière.
spécifique d'une souche par PCR
permettant d'identifier les antigènes de surface des bactéries, facilitant ainsi leur classification
Il est fortement déconseillé d'utiliser des antibiotiques dans le traitement des infections à E. coli entérohémorragiques. En effet, la lyse des bactéries par les antibiotiques peut libérer une grande quantité de protéines Shiga-toxines dans l'organisme, aggravant ainsi les symptômes.
En général, bien que certains antibiotiques tels que les fluoroquinolones puissent être utilisés pour certaines souches, le traitement principal consiste en une réhydratation, parfois accompagnée de médicaments anti-diarrhéiques, pour traiter les symptômes associés à l'infection à E. coli.
Une infection par une souche d'Escherichia coli entérohémorragique peut entraîner un syndrome hémolytique et urémique (SHU), une complication grave et potentiellement mortelle. Le SHU est principalement observé chez les enfants, mais il peut également affecter les adultes.
Le SHU se caractérise par une triade de symptômes, comprenant :
Anémie hémolytique
Les globules rouges subissent une destruction anormale entraînant une anémie. Cette destruction est induite par l'action de la toxine Shiga produite par les souches entérohémorragiques d'E. coli, qui endommage les cellules sanguines.
Insuffisance rénale aiguë
Le SHU entraîne des lésions au niveau des petits vaisseaux sanguins des reins, ce qui peut entraîner une diminution de la fonction rénale.
Les symptômes de l'insuffisance rénale aiguë peuvent inclure une diminution de la production d'urine, une hypertension artérielle et un œdème.
Thrombocytopénie
Il s'agit d'une diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui peut entraîner des troubles de la coagulation et des saignements excessifs.
Les patients atteints du SHU peuvent également présenter d'autres symptômes tels que des maux de tête, de la fatigue, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales et des convulsions. Dans les cas graves, le SHU peut entraîner des complications potentiellement mortelles telles que des accidents vasculaires cérébraux, des crises épileptiques, une insuffisance rénale chronique et le décès.
Le traitement du SHU est principalement de soutien et peut inclure la réhydratation intraveineuse, la transfusion sanguine, la dialyse rénale et la gestion des complications.
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