Le cancer du sein, première cause de décès par cancer chez les femmes 

le 25 oct 2019, par l'équipe Labtoo

Chaque année, 53 000 personnes en France se voient diagnostiquer un cancer du sein. A l'occasion d'Octobre Rose, retour sur le deuxième cancer le plus fréquent en France.

 

Première découverte

Le cancer du sein est une pathologie désignant la prolifération incontrôlée des cellules de la glande mammaire. Il en existe plusieurs types qui évoluent différemment et ne sont donc pas traités de la même manière.

Les premières traces d'observations de tumeurs au niveau du sein ont été retrouvées dans le Papyrus Edwin Smith (le plus ancien traité de chirurgie) remontant à 3 000 avant J.C.

 

Les traitements au cours du temps

Pendant l'Antiquité, le traitement de prédilection était l'amputation, réalisée sans anesthésie et englobant tout le sein. Il en résultait souvent des hémorragies graves, parfois mortelles. En alternative, la pause d’emplâtre à base de viande crue sur la plaie cancéreuse était utilisée pour "nourrir" le cancer afin qu'il quitte son hôte. Au cours du Moyen Age, les progrès médicaux étaient en phase avec les croyances religieuses. Bien que les Chrétiens pensaient la chirurgie "barbare" et s'en tenaient à la guérison par la foi, les Musulmans se sont basé sur des textes Grecs de Médecine et ont ainsi pu sauvegarder beaucoup de connaissances.

C'est pendant la Renaissance qu'on observa une nouvelle émergence de la chirurgie. C'est à partir du XIXème siècle que les premiers désinfectants et gants stériles furent utilisés et que l'anesthésie générale s'est développée ! La première mastectomie (ablation du sein) fut réalisée en 1894, c'est l'opération qui fut réalisée en cas de cancer du sein jusqu'au début du XXème siècle. A mesure que l'on en apprenait plus sur le fonctionnement de la maladie et que la radiothérapie et la chimiothérapie se développait, cette pratique fut largement limitée.

Depuis, les traitements, bien que lourds, sont moins destructeurs.

 

Le cancer du sein aujourd'hui

Aujourd'hui, bien que le nombre de cas ait augmenté, le taux de mortalité ne cesse de diminuer. Grâce aux avancées en matière de traitement (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie...) mais aussi en matière de dépistage, qui permet une prise en charge précoce et limite ainsi les séquelles liées à la maladie, le taux de survie à 5 ans s’élève maintenant à 87%.

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