Movember - Des moustaches en soutien aux victimes des cancers de la prostate et des testicules 

le 30 nov 2019, par l'équipe Labtoo

Qu'est-ce-que c'est ?

Né en 2003 d'un pari entre amis, Movember est un mouvement de sensibilisation pour la santé des hommes face au cancer de la prostate et des testicules. Ce mouvement, présent en France pour la 8ème année consécutive, incite les hommes à porter une moustache pendant le mois de Novembre en signe de soutien aux victimes de cancer. Depuis sa création, la fondation a financé plus de 1250 projets tournés vers la santé masculine en récoltant plus de 65 millions d'euros en 2018 par exemple.

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Adrien Gatineau (notre CTO) et Guillaume Leboucher (notre CEO) avec leurs moustaches en soutient aux victimes des cancers de la prostate et des testicules.

Les cancers masculins, où en est-on ?

Tous les ans, 1,4 millions d'hommes sont diagnostiqués d'un cancer de la prostate et 66 000 d'un cancer des testicules. En France, le premier est le cancer le plus fréquent chez l'homme et tue 8 700 personnes chaque année. Les options de traitement dépendent de l'évolution de la maladie puisque le cancer peut être localisé (dans la glande), localement avancé (invasion des tissus voisins) ou avancé (propagation dans le corps). Les traitements possibles sont la prostatectomie (ablation totale de la prostate), la radiothérapie, qui cible les cellules cancéreuses sans endommager les cellules saines ou l'hormonothérapie, qui permet d’empêcher l'arrivée de testostérone vers la prostate pour prévenir le développement du cancer. Enfin, en cas de stade avancé, la chimiothérapie peut être prescrite, seule ou en parallèle de l'hormonothérapie. Elle consiste en l'administration systémique (action sur tout le corps) de médicaments entraînant la destruction des cellules pathologiques ou empêchant leur multiplication.

 

Les efforts de dépistage

Il n'existe pas de tests permettant la détection assurée du cancer de la prostate, les méthodes de dépistage actuelles n’étant pas fiables à 100%. En revanche, deux méthodes permettent de préciser les risques. En effet, un médecin peut effectuer un toucher rectal mais qui ne permet que la détection des tumeurs palpables ou le patient peut réaliser une prise de sang pour un test PSA (antigène prostatique spécifique). Cette protéine sécrétée par la prostate indique un risque de cancer lorsque présente en grande quantité dans le sang. Ce test n'est cependant pas un indicateur seulement du cancer de la prostate et peut entraîner des faux positifs et même des faux négatifs. En cas de résultats anormaux, une biopsie est nécessaire pour la confirmation du diagnostique.

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